Potala
Potala de Lhassa au Tibet
GLOSSAIRE

ABHIDHORMA
« Doctrine supérieure ». Partie de l'enseignement du Bouddha ayant trait à divers domaines de connaissance comme la psychologie, la philosophie, la cosmologie ou encore la métaphysique. C'est l'une des « corbeilles » du canon palis, texte fondamental du bouddhisme ancien.
AGREGATS
Les cinq agrégats ou skandha représentent les cinq ensembles dans lesquels le Bouddha a englobé tous les phénomènes physiques et mentaux de l'existence humaine. C'est aussi la base de la personnalité d'un individu. Il s'agit des formes (corps et phénomènes physiques), des sensations, des perceptions, sentiments ou notions, des « forces concrétisantes du karma' » (impulsions issues de notre passé et qui nous conditionnent), et de la conscience.
AMIDA ou AMITABHA
Très répandu en Extrême-Orient, le courant amidiste (encore appelé école de la Terre pure ou jodo), né en Chine vers le VIe siècle et apparu vers le XIIe siècle au japon, est basé sur le culte d'Amitabha (ou Amida), le Bouddha de la « lumière infinie ». Selon les adeptes des écoles du Mahayana, Amitabha réside dans la Terre pure de l'Ouest, le principal paradis bouddhique, où il a fait voeu d'accueillir tous ceux qui croient en son pouvoir salvateur.
ARBRE DE LA BODHI
Arbre (arbre de l'Illumination) sacré pour les bouddhistes, au pied duquel le Bouddha parvint à l'Éveid complet (bodhi) à l'âge de 35 ans. Il jouxte aujourd'hui le temple de la Mahabodhi à Bodh Gaya en Inde, l'un de quatre lieux saints du bouddhisme. Une bouture de cet arbre aurait été plantée il y a 2 200 ans à Anuradhapura au Sri Lanka, ce qui permit, par une nouvelle bouture, de faire repousser l'Arbre de la bodhi à Bodhgaya, lorsque le premier mourut.
ARHAT
(en Tibétain: ne tan) Adepte du bouddhisme qui parvient à l'état de libération personnelle; ayant atteint le plus haut degré mais il se contente de rechercher son salut propre et d'atteindre le nirvana, alors que le bodhisattva a en vue le suprême et parfait Éveil ainsi que la conversion et le salut de l'humanité. Débarrassé de toutes les souillures des passions, il entre de son vivant dans le nirvana avec résidu (ses agrégats peuvent encore produire quelques souffrances résiduelles).
ASANGA
Fondateur au IVe siècle de l'école bouddhiste Yogacara ou Cittamatra, Selon la légende, le Bouddha Maitreya, disciple de Sakyamuni, lui serait apparu et lui aurait enseigné le Mahayana ou Grand Véhicule. Asanga retranscritt ces enseignements appelés les « Cinq Traités de Maitreya ». Il est également l'auteur de l'Abhidharmasamuccaya, version Mahayana des Abhidharma.
BODHISATTVA
Celui qui aspire à la bodhi, ou illumination, par la pratique de voeux et le passage par de nombreuses étapes d'éveil de conscience. Le terme « bodhisattva » (En pâli bodhisatta) s'applique initialement à Shakyamuni pratiquant l'austérité avant l'illumination ; ce terme fait référence à ses incarnations antérieures. Dans le bouddhisme mahâyâna, bodhisattva désigne celui qui fait le voeu de sauver tous les êtres et oeuvre avec compassion pour ceux qui souffrent au lieu de devenir immédiatement bouddha. On dit que les bodhisattvas vivent dans le ciel Tousita; ce sont, par exemple, Avalokiteshvara, Manjusri, Târâ, ainsi que de grands hommes comme Nâgârjouna, et certains rois.
DORJE
Voir Varja
GANTHA
La cloche, principe féminin, qui incarne la connaissance, la vacuité.
ISHTADEVATA
Les Ishtadevatas sont des divinités bouddhistes protectrices ou des êtres sacrés fréquents au Tibet. Ishtadevata signifie "divinité bien-aimée (ou désirée)". Toute personne qui décide d'emprunter la voie du yoga Bhakti (celle de la soumission affectueuse envers une divinité) choisit son propre Ishtadevata.
MALA
Chapelet composée traditionnellement de 108 grains, qui sert à compter le nombre de récitations des mantras.
PACHEN LAMA
Second chef spirituel du bouddhisme tibétain Guélougpa bonnets jaunes) qui se situe juste après le dalaï-lama.
SHAKTI
Energie féminine
VARJA
Le vajra, mot sanskrit signifiant « diamant » ou « foudre », est un symbole important de la voie, du chemin qu'il faut suivre et un instrument rituel de la tradition bouddhique vajrayana auquel il a donné son nom. Il est aussi présent dans l’hindouisme et le Bön
YOGA
Les pratiques tantriques du bouddisme tibétain sont appelées yoga de mêm que les grands saints sont nommés yogi.