RELIGION 3/6


ECOLE NYINGMAPA.

La secte Nyingmapa (les Anciens). C'est la plus ancienne ; elle se réclame de Padmasambhava qui, au gré de ses périgrinations à travers le Tibet, aurait caché en différents endroits des textes contenant sa doctrine secrète.

Samye gompa
Monastère de Samye

Un certain Orgyen Lingpa, mort en 1739, aurait découvert plusieurs de ces secrets (terma), ainsi que la biographie de Padmasambhava, selon laquelle Padmasambhava aurait caché 108 écrits, 125 images tantriques et 5 flacons d'une essence rare quelque part entre les monts Kailas et la Chine. Quand ils eurent été découverts, ces "terma" furent insérés dans les textes sacrés.

Les enseignements des Nyingmapa sont rassemblés en 61 volumes divisés en 9 sections ou véhicules. Les trois premières contiennent la parole de Bouddha. Les trois suivantes expliquent la doctrine des tantras les moins avancés et s'intitulent « Délices dans les jardins du paradis ». Les trois dernières traitent des tantras les plus avancés. Le monastère de Mindolin (au sud de Lhassa près de Zêtang), qui est l'un des trois monastères les plus importants de cette école, est en cours de restauration.

ECOLE SAKYAPA.

Sakya Gompa
Monastère de Sakya

Sakyapa qui signifie en tibétain, « école de Sakya » est l’une des quatre principales écoles du bouddhisme tibétain. L’école Sakyapa, fondée en 1073 par Khön Köntchok (1034-1102), tire son nom du monastère de Sakya qui signifie "terre grise", nom parfaitement justifié à la vue de l'environnement et de la couleur du bâtiment, et qui situé à 4200 m d'altitude à environ 450 km au sud-Ouest de Lhassa,

Il prit son essor au XIe siècle, grâce à l’impulsion de cinq maîtres successifs appelés les « Cinq Patriarches Sakya ». Le quatrième, Sakya Pandita (1182-1251), fut le plus célèbre des cinq, son activité et sa renommée s’étendant jusqu’en Chine et en Mongolie.

L’école Sakyapa, qui a toujours cherché à garder l’équilibre entre l’érudition et la pratique méditative, professe un système philosophique appelé « le chemin et le résultat » (lamdré), hérité du maître indien Virupa, qui insiste sur l’absence de différence fondamentale entre le samsara (cycle des naissances et des renaissances, autrement dit le chemin) et le nirvana (la réalité éveillée, le résultat). La principale branche de la tradition Sakyapa est dirigée par la lignée des Sakya Trizin

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