ZHANG E

Zhang E ou Chang E était l'épouse du divin archer Yi. Le couple avait été condamné par le Seigneur du ciel, Taiyang Dijun à aller vivre sur la Terre comme de simples mortels car il leur reprochait d'avoir tué neuf de ses dix fils, les soleils.

Zhang E
Zhang E

Zhang E était très en colère car elle se sentait responsable des actes de Yi aussi persuada t elle son époux d'obtenir l'élixir d'immortalité auprès de Xi Wang Mu, qui habitait les monts Kunlun. La légende offre plusieurs variantes.
Selon une version, la Déesse-mère eut pitié de Yi et lui donna suffisamment d'élixir pour permettre à deux personnes de vivre très longtemps, mais juste assez pour rendre une seule personne immortelle.
Aussitôt Yi rentré à la maison avec l'élixir Zhang E se mit à caresser l'idée de bien boire tout le breuvage. Craignant la colère des dieux au cas où elle abandonnerait son mari, elle partit consulter un astrologue. Ce dernier lui suggéra de s'exiler sur la lune, où elle serait libérée de toute accusation de la part des dieux et des difficultés d'une vie de mortelle.
Il promit à Zhang E qu'elle y subirait une transformation. Convaincue par les affirmations de l'astrologue, Zhang E vola l'élixir d'immortalité et l'avala. Elle se mit à flotter vers la lune. Lorsqu'elle essaya de parler, elle ne fut capable d'émettre qu'un coassement: elle s'était transformée en crapaud.
Sur la lune, Zhang E avait pour compagnons un lièvre et un vieil homme qui essayait sans relâche d'abattre un arbre.

♳ Selon une version du mythe, Zhang E recouvra son apparence humaine et vécut le reste de ses jours dans un palais, sur la lune. Souvent représentée vêtue d'habits royaux et portant le disque lunaire dans sa main droite ou une fiole, elle est considérée comme un symbole du Yin, le principe féminin.

♴Dans une autre version du mythe
Feng Meng était un bon archer, élève de Yi mais un homme ambitieux et jaloux. Quand il apprit que Yi dont il convoitait la place était revenu avec l'elixir d'immortalité il essaya de la dérober. Mais Chang E préféra le boire plutôt que de le laisser aux mains de ce scélérat.

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